L'interruption d’activité doit être d’une durée continue au moins égale à deux mois.
Pour bénéficier de cette bonification il faut avoir interrompu son activité dans le cadre (décret n°2003-1306, article 15-I-2° ; Code des pensions civiles et militaires de retraite, article R13-1°) :
Remarque :
En cas de naissance ou d’adoption multiple, l’interruption d’activité pendant une durée continue au moins égale à deux mois dans le cadre d’un congé pour maternité, d’un congé pour adoption, d’un congé parental, d’un congé de présence parentale ou d’une disponibilité pour élever un enfant de moins de huit ans, ouvre droit à bonification pour chacun des enfants (Conseil d’Etat n°318318, arrêt Kucharski, 29 mai 2009).
Exemple : une interruption d’activité de deux mois dans le cadre d’un congé maternité ouvre droit à bonification pour chacun des deux enfants en cas de naissance de jumeaux. Egalement, en cas d'adoption multiple, l'interruption de 2 mois dans le cadre d'un congé adoption ouvre droit à bonification pour chacun des enfants adoptés simultanément à compter du 10 juillet 1976 (date d'entrée en vigueur du congé adoption).
Extension de la validité de l’interruption d’activité pour un enfant, à d’autres enfants
Les périodes d’interruption de service au titre d’un enfant peuvent être prises en compte pour d’autres enfants sous réserve de satisfaire à 2 conditions :
- leur durée doit être suffisante pour que la condition d’interruption de deux mois pour chaque enfant soit satisfaite (ex : 4 mois minimum pour 2 enfants),
- le congé attribué au titre d’un enfant doit remplir les conditions réglementaires à l’égard des autres enfants pendant une durée minimale de deux mois.
Cette période de non activité de deux mois doit être entièrement comprise dans les limites temporelles du congé accordé par rapport à la naissance et à l’âge des enfants.
Seules peuvent être concernées par ces dispositions les interruptions d’activité accordées dans le cadre d’une disponibilité pour élever un enfant de moins de huit ans ou d’un congé parental. En effet, les congés maternité, d’adoption et de présence parentale sont accordés pour un enfant déterminé. On ne peut pas considérer qu’un autre enfant puisse également remplir les conditions pour que le fonctionnaire se voit accorder ce congé.